Un homme qui doit élever quelques enfants serait sûrement déçu s’il n’est pas bien payé pour son travail.
Un élève serait sûrement déçu si quelqu’un a décalqué son essai ou son projet.
Une mère serait tellement déçue si son enfant devient ingrat(e).
Moi, je serais déçue si quelqu’un ne me remercie pas après m’avoir prié de l’aider avec quelque chose. Généralement. Je n’attends pas le monde entier. Juste un simple mot. Cinq lettres. « Merci ». C’est ce qu’il faut pour me rendre heureuse.
Quelles que soient nos différences, il y a une similarité entre vous et moi, entre le roi dans son palais et le pauvre dans la rue, entre le malade à son lit et le jeune sportif, entre le vieux grigou et le gamin, entre le chef d’affaires et le col bleu – nous voulons tous être appréciés et aimés. Nous voulons que les fruits de nos efforts soient appréciés. On n’arriverait peut-être pas à repayer nos dettes intangibles aux autres, mais un simple remerciement suffirait. Les sacrifices des autres ne doivent pas être faits en vain.
Je voudrais remercier mes parents (malgré l’absence de ma mère), tous mes amis scolaires, mes copains au catéchisme et au Service National, d’avoir fait une grande partie de mon histoire, et pour leurs sacrifices.
Merci aux amis que j’ai retrouvés par hasard, réellement et en ligne – de m’avoir encouragé jusqu’ici.
Et merci à vous – le lecteur – pour votre support.
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