Il ne faut pas dire que l’un est meilleur que l’autre.
Il ne faut pas vouloir atteindre quelque chose.
Il faut rester stoïque.
Si c’est le cas, comment dire que je suis confiante que j’atteindrai quelque chose ?
Il y a tellement de règles inédites dans la vie universitaire.
S’il y a quelque chose qui concerne le dessin, la musique…… bref, mes domaines de prédilection, j’ai des immenses plans. Et je crois que j’en ai parlés sur ce blog… au moins un ou deux. Je réalise que c’est difficile d’avancer, ici où je vis. Je réalise que pour tellement de gens, je suis moins que rien. Dans leurs yeux, je ne suis qu’une trace minuscule de fumée, une trace qui disparaît immédiatement. Tandis que je crois (ou, tandis que je veux croire) que j’ai la capacité d’émouvoir le monde, je réalise qu’il y a si peu de gens qui veulent rester à mes côtés. Mon adolescence m’attriste. Je viens au bout de mon adolescence – et je veux croire que ça va mettre fin à ma tristesse. Mais je n’en suis pas sûre.
Mon père m’a dit que le monde, c’est comme ça. Et contrairement à ce que certains jeunes feraient, je ne lui jette pas la pierre. En fait, il a raison.
La vie universitaire, ce n’est vraiment pas grand-chose. Oui, là-dehors on parle des diplômes, mais en réalité, c’est la seule raison pourquoi on se trouve maintenant à l’université. Je veux croire que là, j’aurais des amis à me guider. Tellement d’amis. Et j’essaie d’être l’amie de tout le monde, difficile que ce soit. Et pourtant, j’ai été laissée toute seule des dizaines de fois, on s’était moqué de moi, à tel point que je n’avais plus confiance en ce que je faisais. On m’avait accusé d’être quelque chose que je n’étais pas. On mettait des mots dans ma bouche. Ma seule consolation là-bas, c’est les deux ou trois nouveaux amis qui sont venus dans ma vie. Les trois amis que j’ai résolu d’aider. Et tant qu’ils sont là, je suis heureuse.
Aujourd’hui, lors du cours de droit criminel, mon professeur nous a révélé une chose :
Le bonheur vient avec chaque moment, et non pas avec chaque période défini de temps. Le sourire vient à chaque seconde, pas toutes les 15 minutes. Si on peut profiter de chaque seconde et toujours rester heureux, le monde deviendrait un meilleur endroit.
Sans doute, je peux trouver des raisons pour être heureuse. Chaque nuit, quand je fais mes prières, quand je remercie le Seigneur pour les repas, la famille, tout ce qui est arrivé, l’avis de ceux qui m’aiment, le travail, les dessins, la musique, les mots qui m’inspirent, l’air que je souffle… je suis heureuse. En revanche, tant que je suis à l’université, je passe en mode boudeur. Franchement, l’université est un endroit qui ne cesse pas de m’attrister.
Je veux venir au bout de ma formation en droit (LLB) et remporter le summa cum laude. Je veux venir à ce période où je peux réaliser mon plus grand rêve. Rester proche à mes meilleurs amis et ceux qui m’aiment.
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