Je suis une morte-vivante en plastique parmi des milliers des morts-vivants en plastique. Mais je sais que le cœur vit, parce que là je trouve Dieu et mes bien-aimés.
Contrairement à la plupart des « morts-vivants », je connais tous ceux qui possèdent un cœur, et tous ceux qui manquent d’un cœur. Je sais ce que c’est être rejetée, être prise pour une moins que rien. Je suis une morte-vivante simplement parce que je semble marcher sur la terre sans fonction, sans un groupe d’amis, et je ne réalise pas ce que les autres disent à propos de moi.
Malgré tout, je sais qu’il y a ceux qui me respectent. Il y a des héros qui n’hésiteraient pas d’être francs, honnêtes, simples, lorsqu’ils parlent avec moi. Je les appelle des « héros » car on a besoin du courage pour être franc, honnête, simple. Et si on l’est, tous les jours, on serait sans doute capable de sauver le monde.
Et comme tous les autres, vifs ou morts-vivants, j’espère de trouver ma place dans le monde un jour.
Je n’hésiterai pas de lifter mon train de plastique et marcher dans ma classe avec un air de confiance. Je ne cesserai pas d’être la personne que je suis.
Merci, Seigneur Dieu, de m’avoir redonné cette confiance, et de m’avoir montré des tels héros.
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