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Des pensées, écrites bien après le dîner

2009/02/07
De la lumière.
Des poils sur le sol.
Du vent qui passe par les fenêtres.


De l’encre qui coule sur les feuilles chaque fois je fais passer la main.

Si on met les bâtons d’encens et ils couvent, moi, je brûle.

Si on allume la lumière et il suffit à éclairer la chambre, moi, je brille.

Si on ouvre la fenêtre en temps épouvantable et il y a du vent, moi, je m’envole.

Ça semble plutôt étrange en mon cas, mais il faut juste me laisser tranquille dans ma chambre avec un crayon/un stylo et des feuilles, ou un tambour (et peut-être des baguettes) et je vais me noyer. Lentement, silencieusement, je me noie.

Quelqu’un qui pense (en manière critique, souvent avec des chiffres, pour trouver la logique des choses), au lieu de rêver, ne pourrait peut-être pas comprendre ce que j’écris. Je remarque que le « sens figuré » ne figure pas dans son lexique.
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Je me noie dans mes pensées, mes rêves, et personne n’est là pour me sauver. Petit à petit, je disparais ; je me trouve dans une toile, où tout ce que je vois, c’est l’encre. La même encre que j’utilise pour améliorer mes dessins. Je me noie dans ma passion, chaque fois j’écris des paroles, ou bien… chaque fois ces mains souples touchent aux clés du piano, ou à la peau du tambour. Quand je fais un passage difficile, ou quand j'enregistre, je ferme les yeux, je joue avec tout mon cœur… et tout est noir. Surtout, avec le scintillement des cymbales, avec chaque coup sur les percussions, le cœur bat ensemble. Je me noie dans le son, dans les accords, dans le battement, à tel point que je ne peux pas être sauvée. On me prie toujours de réduire le volume, même si je ne veux pas. Je me noie dans un fleuve incessant. Je chante pour me rendre heureuse, mais je perds souvent mon souffle.


Quelque soit la forme, l’art me donne une certaine forte envie. Et la plupart de fois, j’essaie de me contrôler… et j’échoue. Je me noie.


J’ai peur de parler de ma passion pour le dessin et pour la musique, même à mes amis, car ils m’accuseront vite de rêver et ils ne voudront pas travailler avec moi. Sans doute, je rêve. Et tant que je rêve, je me noie. Mes rêves ne sont pas invraisemblables ; on peut les réaliser. Il n’est pas impossible d’être avocate et musicienne au même temps. Il n’est pas du tout impossible d’émouvoir les gens. Et il n’est surtout pas impossible d’utiliser mon talent pour une bonne cause. Même si c’est la Malaisie, où on ne fait pas vraiment attention aux artistes, et surtout à la musique, je rêve de laisser ma trace ici, dans mon pays natal, et aussi dans le monde. Il faut juste trouver un moyen de réaliser……


Au secours, Jésus, je me noie. Avec tout mon cœur je te prie de m’aider à réaliser ces rêves.

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