Très récemment, le père de l’une de mes amies (qui est aussi membre du Parlement malaisien) a posé cette question :
Quel est le salaire moyen donné aux non-malais ?
Il n’a pas demandé de comparer entre les deux groupes principaux (les indigènes/les malais et les autres ethnies). Pas du tout. Tout le monde a témoigné cette discussion parce que les débats au Parlement sont télévisés.
Et il a été condamné pour sa question.
À Seremban, qui est l’une des principales villes en Malaisie, il y a des nombreuses Malaisiens d’autres ethnies vivants en pauvreté. N’essayez pas de nier ce que je dis : c’est un fait. Que doit être la différence entre eux et nous ? Nous sommes tous des Malaisiens, surement ? Non, on doit toujours condamner quelqu’un qui demande l’exécution de ses droits. Ici, le mot « droits » n’existe presque pas.
Et à Seremban, tout le monde qualifie ce membre du Parlement, le père de mon ami, en tant que héros. Dans mes yeux aussi, il est un héros à jamais. Plus on mentionne son nom dans les journaux (même pour les mauvaises raisons), plus on est héros.
Je ne suis pas là pour mettre pression au gouvernement en demandant l’exécution de mes droits. Non. Je ne suis pas là pour aimer une ethnie et détester l’autre. Et les droits d’indigènes selon la Constitution ? Qu’importe ! Tout ce qu’il nous faut, c’est le support, le sens d’être Malaisien, la sureté qu’il y a quelqu’un qui nous aide. Je n’ai qu’une question à poser :
Où sont passés les années où nous nous sommes considérés en tant que des Malaisiens, sans regarder notre origine ?
Par la fenêtre, je crois. Nous sommes au précipice du désespoir...
Quel est le salaire moyen donné aux non-malais ?
Il n’a pas demandé de comparer entre les deux groupes principaux (les indigènes/les malais et les autres ethnies). Pas du tout. Tout le monde a témoigné cette discussion parce que les débats au Parlement sont télévisés.
Et il a été condamné pour sa question.
À Seremban, qui est l’une des principales villes en Malaisie, il y a des nombreuses Malaisiens d’autres ethnies vivants en pauvreté. N’essayez pas de nier ce que je dis : c’est un fait. Que doit être la différence entre eux et nous ? Nous sommes tous des Malaisiens, surement ? Non, on doit toujours condamner quelqu’un qui demande l’exécution de ses droits. Ici, le mot « droits » n’existe presque pas.
Et à Seremban, tout le monde qualifie ce membre du Parlement, le père de mon ami, en tant que héros. Dans mes yeux aussi, il est un héros à jamais. Plus on mentionne son nom dans les journaux (même pour les mauvaises raisons), plus on est héros.
Je ne suis pas là pour mettre pression au gouvernement en demandant l’exécution de mes droits. Non. Je ne suis pas là pour aimer une ethnie et détester l’autre. Et les droits d’indigènes selon la Constitution ? Qu’importe ! Tout ce qu’il nous faut, c’est le support, le sens d’être Malaisien, la sureté qu’il y a quelqu’un qui nous aide. Je n’ai qu’une question à poser :
Où sont passés les années où nous nous sommes considérés en tant que des Malaisiens, sans regarder notre origine ?
Par la fenêtre, je crois. Nous sommes au précipice du désespoir...
0 comments:
Post a Comment