Hier était la Journée des Cendres, et on nous rappelle que nous ne sommes que de la poussière, et à la fin de notre vie, nous reviendrons à la poussière.
J’ai aussi réalisé une chose : avant d’aller à l’église je me suis maquillée ; mais quand je suis sortie de l’église, j’avais une espèce de tache sur mon front : les cendres, en forme de croix.
Le maquillage n’est qu’une preuve de ma vanité, ce n’est qu’une preuve du fait que nous sommes parfois trop concernés par notre apparence. Sans doute, hier étant un jour de fête, je me suis maquillée. Mais en fin de compte, personne ne remarquera que j’ai mis le fard à joues, ni le rouge à lèvres. Pourtant, tout le monde remarquera les cendres sur mon front.
C’est une réalisation que Dieu surmonte tout, même notre fascination par le monde, nos passions, nos aspirations. Tant que les autres perçoivent les cendres en tant qu’une simple marque de dévotion, moi, j’ai appris qu’il nous fait ressentir sa présence.
Les 40 jours qui suivent sont une période de pénitence. Je veux coller les morceaux, commencer à nouveau.
J’ai aussi réalisé une chose : avant d’aller à l’église je me suis maquillée ; mais quand je suis sortie de l’église, j’avais une espèce de tache sur mon front : les cendres, en forme de croix.
Le maquillage n’est qu’une preuve de ma vanité, ce n’est qu’une preuve du fait que nous sommes parfois trop concernés par notre apparence. Sans doute, hier étant un jour de fête, je me suis maquillée. Mais en fin de compte, personne ne remarquera que j’ai mis le fard à joues, ni le rouge à lèvres. Pourtant, tout le monde remarquera les cendres sur mon front.
C’est une réalisation que Dieu surmonte tout, même notre fascination par le monde, nos passions, nos aspirations. Tant que les autres perçoivent les cendres en tant qu’une simple marque de dévotion, moi, j’ai appris qu’il nous fait ressentir sa présence.
Les 40 jours qui suivent sont une période de pénitence. Je veux coller les morceaux, commencer à nouveau.
Je réalise aussi que quelqu’un avec le sang d’un artiste est toujours mal compris, il n’est pas assez apprécié. Je peux comprendre pourquoi des gens qui ont du talent sont déprimés. Ici, chez moi, même si je ne passe pas toute la journée devant mes livres, même si je ne fais pas mes études 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, je fais toujours quelque chose de productif. Toutefois ce n’est pas productif dans les yeux de ma famille parce qu’ils veulent me voir avec des livres.
Je me fais des amis, je réponds à leurs messages (surtout si c’est en français, parce que je ne veux pas perdre ma maîtrise en la langue), je colorise et j’édite des images, je modifie des articles et tout… parce que je sais que quand je me fais un nom, j’aurai besoin de tout ça. Je peux apprendre à utiliser des logiciels si je suis intéressée. Donc, si j’ai besoin de recruter du monde… disons, pour le design, je sais mettre mon standard parce que je voudrai sans doute quelqu’un qui possède le même niveau de compétence que moi. Et ces amis, ils sont dans mon cœur, certes, et je suis confiante qu’ils me reconnaîtront, tant que je chante, tant que je fais des œuvres. Ici je « travaille », pour que mon avenir soit beau, petit à petit ; et à la maison, je ne cesse pas d’être humiliée, d’être engueulée par ma famille parce que dans leurs yeux, ce n’est pas de la productivité.
J’ai été élevée pour craindre les autres. Craindre ma famille, craindre des nouveaux amis… craindre même mes amis familiers. Je ne jette pas la pierre à mes parents ; en fait, je les remercie, parce que sans eux, je n’aurais pas été ici, je n’aurais pas fait une différence dans les cœurs des autres… on ne connaîtrait peut-être pas troisnyx*. Et je réalise aussi que mon père travaille durement pour que je réalise mes plus grands vœux. Ma mère, qui n’est plus là, elle avait le sang d’une artiste. Et donc, elle pouvait me comprendre, même si des fois, j’ai pensé que j’étais mal comprise. Elle serait peut-être capable de lire ce que j’écris dans ce message, qui sait ?... J’en ai marre d’être considérée en tant qu’une moins que rien.
Mais cette saison de Carême, je te prie, Seigneur, donne-moi la patience pour tout éprouver. Tu peux comprendre ma situation parce que tu n’étais même pas accepté dans ton endroit de naissance. Et il y a pas mal de gens qui te rejettent, qui rejettent la vie, l’amour, la paix. Malgré tout, t’as continué ta mission, et c’était accomplie sur la croix. Moi je rêve de chanter, partir loin, semer l’amour, et je commence, petit à petit, à faire des efforts pour le réaliser. Je sais que la course va être difficile. En fait, elle l’est déjà. Je compte sur toi, parce que j’ai déjà ressenti la gloire… avec toi. Et avec toi, tout est possible, même s’il paraît impossible.
Je me fais des amis, je réponds à leurs messages (surtout si c’est en français, parce que je ne veux pas perdre ma maîtrise en la langue), je colorise et j’édite des images, je modifie des articles et tout… parce que je sais que quand je me fais un nom, j’aurai besoin de tout ça. Je peux apprendre à utiliser des logiciels si je suis intéressée. Donc, si j’ai besoin de recruter du monde… disons, pour le design, je sais mettre mon standard parce que je voudrai sans doute quelqu’un qui possède le même niveau de compétence que moi. Et ces amis, ils sont dans mon cœur, certes, et je suis confiante qu’ils me reconnaîtront, tant que je chante, tant que je fais des œuvres. Ici je « travaille », pour que mon avenir soit beau, petit à petit ; et à la maison, je ne cesse pas d’être humiliée, d’être engueulée par ma famille parce que dans leurs yeux, ce n’est pas de la productivité.
J’ai été élevée pour craindre les autres. Craindre ma famille, craindre des nouveaux amis… craindre même mes amis familiers. Je ne jette pas la pierre à mes parents ; en fait, je les remercie, parce que sans eux, je n’aurais pas été ici, je n’aurais pas fait une différence dans les cœurs des autres… on ne connaîtrait peut-être pas troisnyx*. Et je réalise aussi que mon père travaille durement pour que je réalise mes plus grands vœux. Ma mère, qui n’est plus là, elle avait le sang d’une artiste. Et donc, elle pouvait me comprendre, même si des fois, j’ai pensé que j’étais mal comprise. Elle serait peut-être capable de lire ce que j’écris dans ce message, qui sait ?... J’en ai marre d’être considérée en tant qu’une moins que rien.
Mais cette saison de Carême, je te prie, Seigneur, donne-moi la patience pour tout éprouver. Tu peux comprendre ma situation parce que tu n’étais même pas accepté dans ton endroit de naissance. Et il y a pas mal de gens qui te rejettent, qui rejettent la vie, l’amour, la paix. Malgré tout, t’as continué ta mission, et c’était accomplie sur la croix. Moi je rêve de chanter, partir loin, semer l’amour, et je commence, petit à petit, à faire des efforts pour le réaliser. Je sais que la course va être difficile. En fait, elle l’est déjà. Je compte sur toi, parce que j’ai déjà ressenti la gloire… avec toi. Et avec toi, tout est possible, même s’il paraît impossible.
À partir du 21 février je ne me connecterai qu’à 22h45 chez moi, puisque je dois me préparer pour des examens, qui auront lieu en mai. Mais non, ça ne veut pas dire que ce blog est mort !
Je le mettrai à jour de temps en temps, surtout s’il y a quelque chose de spécial à partager.
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