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Il vaut mieux « lui et elle »

2011/05/24

Si jamais il y a du shonen-ai ou shojo-ai, le jeu aura comme (rating?) ESRB-Teen. Touhou et Ar Tonelico en sont des exemples. Tout le monde sait que Kingdom Hearts est pour tout le monde.

Bien sûr, mais je vois pas en quoi mettre un couple homo, que ce soit deux hommes ou deux filles, est une raison pour augmenter le rating. M’enfin, j’imagine que tout le monde n’a pas un esprit assez ouvert.

Simplement parce que ça ne tombe pas dans la définition de “family friendly”. Il y en aurait plus, mais j’ai besoin d’en trouver.

Ça vient encore du fait que notre société soit enfermée dans des schémas et idées reçues, quoi.

Peut-être que ce ne serait pas le cas.

Oui, je me répète. Peut-être que ce ne serait pas le cas.

On refusera peut-être de reconnaitre ce fait, mais si on s’aime, on sera prêts à se donner l’un à l’autre, et on n’arrêtera pas là. On redonnera cet amour à tout le monde. Le fardeau sera à nous de lever, et pas aux autres. Si quelqu’un se donnait à moi et je me donnais entièrement à lui, c’est à moi de lever le fardeau qu’il m’aurait donné, pour neuf mois, avec patience et tendresse. Si je n’arrive pas, physiquement, j’aimerais donner mon amour à quelqu’un qui a besoin d’une vraie famille. Un père et une mère.

Si on dit que notre société est enfermée dans des idées fixes, je réfute : je dirais plutôt que notre société est simplement là pour le plaisir, et presque purement le plaisir. Ce plaisir peut nous détruire. Pire, on ne reconnait plus ce que c’est la famille. L’enfant a besoin d’un père, qui protège comme un garçon, qui est ferme, dur et virile ; l’enfant a besoin d’une mère, qui protège comme une fille, qui dirige doucement et de manière gentille, qui caresse l’enfant dans ses bras quand l’enfant est déprimé. Et les deux parents doivent être ensemble. Les deux doivent défendre ce qui est plus précieux à eux, et face à la moindre remarque, ils doivent rester fort et devenir des héros pour l’enfant. C’est pour ça que nos ancêtres auraient dit que leurs parents figurent dans leurs meilleurs amis. Tout le monde était d’accord avec la définition de la famille.

Personnellement, ma mère était l’une de mes meilleures amies. Et aujourd’hui, quand je regarde autour de moi, j’ai envie de savoir… qui peut dire qu’au moins l’un de ses parents figure dans ses meilleurs amis. On dirait très peu de gens.

La famille est dégradée. Le divorce a existé pour longtemps, mais on n’osa jamais le faire — pour la famille, pour les enfants, pour l’honneur, pour la foi. Puis vint Henri VIII, qui n’aima plus sa femme (Catherine d’Aragon) pour quelconque raison et qui en voulut une autre (Anne Boleyn) pour le satisfaire et lui donner un garçon au lieu d’une fille (remarquons, pourtant, les souveraines de l’époque ; il n’eut aucune excuse à faire), et il a tiré des ennuis. Ce problème subsiste jusque maintenant : on peut simplement rompre les liens d’amour qu’on a PROMIS d’établir, même si le fruit de la promesse vit et grandit devant leurs yeux. Et aujourd’hui, quelqu’un a osé dire dans une recherche que le mariage traditionnel est destiné de mourir.

Vous, le lecteur, vous aurez su que je supporte le mariage traditionnel du fond du cœur. Mais je ne suis pas là pour faire une thèse. Je suis ici pour dire, humblement, pourquoi le shonen-ai et le shojo-ai n’iront jamais.

Avec tout mon respect, c’est biologique. Le mariage traditionnel donnera naissance à la famille qui est perdue dans les yeux de la société. Et en plus, il a au moins le potentiel de durer, et il a enduré le temps. C’est dans nos gènes, et cela se manifeste avec nos corps. Nous sommes des hommes et des femmes pour une raison. Alors dans les yeux de l’enfant (et encore plus dans les yeux d’un adulte), c’est impossible d’imaginer comment ça arrivera naturellement. Et donc on a la vérité pure et dure : l’homosexualité est motivée par le plaisir, et uniquement le plaisir ; le mariage traditionnel, même avec tous ses problèmes, donnera au monde la population qu’il a besoin.

Alors pourquoi suis-je contre le shonen-ai et le shojo-ai même si c’est simplement deux garçons ou deux filles qui se tiennent les mains ? Simple. Parce que des choses de ce genre ont toujours été, et seront toujours platoniques. Si je lis une histoire de deux garçons ou deux filles qui se tiennent les mains, qui jurent de se protéger l’un l’autre, quoi qu’il arrive, et qui se chérissent très fortement, CE N’EST PAS L’AMOUR. C’EST DE L’AMITIÉ FORTE. Historiquement, et toujours, les amis très proches se tenaient les mains, vouaient à se chérir et se protéger, et quand ils se séparaient, ils se disaient adieu. Ils s’embrassaient parfois, typiquement sur les joues. Ils étaient prêts de mourir pour leurs amis, parce qu’ils les trouvaient simplement dignes. Et aujourd’hui, si quelqu’un disait la même chose sans vouloir des rapports sexuels avec l’autre, quel que soit son sexe, on dirait qu’il veut juste chérir cette personne fortement. La charité se trouve naturellement dans l’amitié, et ça prouve que cette personne est un véritable ami. C’est tout. Regardez les œuvres de Shakespeare et les vies des gens d’antan et vous trouverez que c’est bien le cas. Le sonnet 18 de Shakespeare a été écrit pour remercier quelqu’un qui devint son patron lorsque personne ne voulut le prendre sous son aile. Évidemment, malgré les diverses références à l’« amour » de nos jours, pas du shonen-ai. Aujourd’hui où se trouve-t-il cette charité ? Il suffit de regarder comment des amis se traitent autour de nous…

Le véritable problème, donc, est que le monde ne connait plus la définition de l’amour. On pense que l’amour est suivi par un rapport sexuel, ou bien des petits copains et petites copines. Et quand cette « chaleur » que donne l’« amour » n’est plus là, c’est terminé. C’est pour ça que la famille est dégradé, et c’est pour ça qu’on confond les rapports entre les amis. L’amour, c’est la charité, où quelqu’un va hors de son chemin (et parfois hors des « lois » de la société et des factions d’aujourd’hui) et se met parfois dans des situations très difficiles et douloureuses pour chérir quelqu’un juste parce qu’il est digne d’être aimé. Juste parce qu’il est une personne, un être humain. On pourrait commencer par le montrer à nos amis. On pourrait commencer par garder ce principe, même face à l’abus (subtile que ce soit), la souffrance et la moindre remarque. On n’a pas forcément besoin de garder le même avis ; il suffit juste de chérir avec tout son cœur. Et quand on sait montrer la charité à nos amis, on comprendra pourquoi la charité nous permet de se donner l’un à l’autre, et nous permet de nous préparer pour le deuil qui suit... le deuil d’une vie toute entière, le deuil d’enlever un enfant et le fardeau de la famille (comme elle doit être).

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