À toi, Dieu de tous les êtres…
Je ne sais pas si je prie et je te parle de façon mauvaise, et je ne sais pas si ce que je fais te plaira. Mais te remercier pour chaque petite bénédiction, ça me rend heureuse. Voir les sourires sur les visages des autres, ça me rend heureuse. Y’a que la joie, rien que la joie. Et tant que je te parle, mes faiblesses semblent être insignifiantes.
Je n’arrive pas à comprendre comment j’arrive à inspirer des apprentis au Service National, comment j’arrive à me faire des véritables amis jusqu’ici. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on m’admire. Je n’arrive même pas à comprendre pourquoi un an et deux mois après le désastre qui m’a frappé, je réussis à me tenir débout sans devoir pleurer. Étrangement, je ne vois pas ça dans personne autour de moi. Personne.
Au fond, je crois que c’est ta bonté qui se révèle. Je la ressens.
Je veux chanter, apprendre aux gens ce que c’est aimer. Je veux rassembler les bribes des rêves des autres. Certes, je rêve immense. Mais je crois que c’est possible… car, si ton amour et ta miséricorde sont plus immenses que ce rêve à moi, je suis confiante que tu m’aideras.
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