C’est une histoire intemporelle, un fait inchangeable, et malgré les nombreux efforts de se débarrasser de cette perception, on remarquera toujours la différence entre le blanc et le noir.
Je parle des couleurs de la peau.
Je parle des couleurs de la peau.
Je parle du racisme.
Et je vais directement au but – je n’ai pas peur de le faire, même si un jour on va peut-être me trouver, m’interroger et/ou me tuer.
Au niveau global, on remarquera toujours le fait que Barack Obama est le premier président « noir » des États-Unis d’Amérique. Je suis sans doute très impressionnée par la victoire d’Obama, mais je n’ai qu’une question à poser : à quoi servent ces connotations « blanc » et « noir » ? Ou d’autres couleurs, si on veut ?
Nous avons tous des cœurs ; soit on les utilise pour le bien, soit pour le mal. Nous sommes créés par le même Dieu, et si la biodiversité parmi les animaux est naturellement acceptée, pourquoi pas la biodiversité humaine ? Quand est-ce qu’on va enfin oublier les connotations « blanc » et « noir » ? Et quand ce sera fait, est-ce qu’on sera prêt à ne plus se haïr ?
On trouve le racisme partout. On le trouve même en Malaisie, mon pays d’origine. Ce n’est pas extrême comme dans quelques pays, mais on peut quand même le remarquer. On peut vraiment le sentir. Admettons-le, si nous sommes malaisien(ne)s ! Même si la plupart des Malaisiens ont commencé à faire un effort de rester solidaires, il y a encore une tension entre nous – et quand quelqu’un jette de l’huile sur le feu par faire une remarque raciste ou faire quelque chose de drastique, pouf ! – l’entière Malaisie s’emportera. C’était surtout évident pendant les conflits du 13 mai (veuillez voir au bas de cet article).
Et aujourd’hui alors ? La même chose arrive – sauf que maintenant, nous trouvons qu’il y a des politiciens qui sont responsables pour leurs commentaires racistes.
J’ai vécu et vu un mémorable exemple de racisme aujourd’hui. C’était à l’université, ce matin, bien avant les cours. J’étais là – mais comme élève, je n’ai rien pu faire.
Tout commençait quand les fonctionnaires de l’Association de Qualité de Malaisie (MQA, Malaysian Quality Association) sont venus pour voir comment les étudiants progressent, ainsi que la qualité des cours.. Au lieu de remarquer les progrès des cours, ils nous ont engueulé pour donner les cours en anglais. D’après eux, les cours doivent être en malais. Même une imbécile peut déjà savoir que nous suivons le système anglais pour le droit et les A-Levels, et qu’on doit utiliser l’anglais ! Mais ce qui était pire, c’est le fait qu’ils ont interrogé l’une des enseignantes, qui nous apprend l’histoire et le système légal de la Malaisie (au fait, il est obligatoire de l’apprendre). Et vous savez ce qu’ils lui ont dit ?
- Vous vous chargez de l’histoire et le système légal de la Malaisie ? C’est un malais qui doit faire ça !
Au fait, cette enseignante est chinoise par ethnie, mais enfin, elle est malaisienne, comme moi. Imaginez, je l’ai entendu avec mes propres oreilles. Quelle horreur ! Je n’ai pas voulu perdre contrôle de mes mots, alors je n’ai rien dit. Mais quand mon professeur de business nous a raconté cette mauvaise histoire, là, je me suis vraiment énervée. Peut-être je devais perdre mon contrôle et crier devant ces fonctionnaires de la MQA, oh, ça serait mieux…… bon, je ne sais plus.
C’est inimaginable, mais c’est vrai – si des fonctionnaires de la MQA peuvent faire ces remarques, on peut conclure que les chaises de pouvoir – les chaises au Parlement, et peut-être aussi dans le gouvernement – sont remplies par des hommes racistes aussi. Après avoir lu cette expérience que j’ai vécue, qu’est-ce que vous ferez ? Réfléchir ? Faire quelque chose à nous unir et arrêter cette farce ? Ou ne rien faire ?
Enfin, mon but, c’est de voir une patrie sans racistes. Dans troisnyx* officiel, et dans mon université au moins, il n’y aura pas de place pour les racistes, ou ceux qui laissent des commentaires injurieux. Qui me supporte ?
Pour finir, voici quelque chose que j’ai trouvé sur iciyatou.net – et cela m’a ému – j’espère qu’il va vous émouvoir aussi.
- Maman, c'est quoi l'amour?
- C'est les sentiments qu'il y a entre papa et moi.
- Maman, c'est quoi la vie?
- C'est le moment pendant lequel ton coeur bat.
- Maman, c'est quoi l'éternité?
- C'est quelque chose qui ne se fini jamais.
- Maman, tu m'aimeras pour l'éternité toi ?
- Mais oui, bien sur mon chéri.
- Tu crois que je peux vivre à côté de toi pour l'éternité ?
- Dans ton coeur tu le peux.
- Mais maman c'est quoi la mort ?
- C'est là où mamie dort.
- Et de là-bas elle nous aime encore ?
- Oui pour toujours.
- Maman, quand je serai mort je t'aimerais toujours. Toi aussi ?
- Mon chéri, tu a longtemps a vivre avant de mourir alors ne pense pas a ça.
- Mais tu m aimeras ?
- Oui, toujours…
- Maman c'est quand que tu vas mourir ?
- Dans pas longtemps.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'un vilain monsieur, il m'a fait quelque chose de pas bien…
- Qu'est ce qu'il t'a fait ?
- Il m'a blessé avec un couteau.
- Pourquoi il a fait ça ?
- Parce qu'on n'est pas comme lui.
- C'est quoi la différence maman ?
- La couleur de la peau.
- Mais maman, je ne comprends pas, la couleur de cheveux n'est pas la même non plus.
- Je sais.
- Et on a tous un cœur, nous sommes pareils puisqu'on a tous un cœur...
- Je sais.
- Et c'est a cause de lui que tu es allongée ici ?
- Oui mon ange.
- Mais c'est où ici ?
- C'est l'hôpital.
- Maman j'ai peur...
- Non, il ne faut pas avoir peur.
- Mais maman je veux pas que tu parte...
- Un jour on se reverra.
- Dans longtemps ?
- Je l'espère.
- Pourquoi ?
- Car je veux que tu profites de la vie.
- Maman je t'aime...
- ...
- Maman ?
- ...
- Maman ?
- ...
- Maman.........
P.S. Demain, les résultats du AS (Advanced Subsidiary) – la première partie des A-Levels – sortiront. J’ai entendu parler qu’ils sortiront l’après-midi. Cette nuit est ma dernière chance pour faire une prière. J’ai fait de mon mieux ; oh bon Dieu, pourvu que j’aie bien réussi !
Au niveau global, on remarquera toujours le fait que Barack Obama est le premier président « noir » des États-Unis d’Amérique. Je suis sans doute très impressionnée par la victoire d’Obama, mais je n’ai qu’une question à poser : à quoi servent ces connotations « blanc » et « noir » ? Ou d’autres couleurs, si on veut ?
Nous avons tous des cœurs ; soit on les utilise pour le bien, soit pour le mal. Nous sommes créés par le même Dieu, et si la biodiversité parmi les animaux est naturellement acceptée, pourquoi pas la biodiversité humaine ? Quand est-ce qu’on va enfin oublier les connotations « blanc » et « noir » ? Et quand ce sera fait, est-ce qu’on sera prêt à ne plus se haïr ?
On trouve le racisme partout. On le trouve même en Malaisie, mon pays d’origine. Ce n’est pas extrême comme dans quelques pays, mais on peut quand même le remarquer. On peut vraiment le sentir. Admettons-le, si nous sommes malaisien(ne)s ! Même si la plupart des Malaisiens ont commencé à faire un effort de rester solidaires, il y a encore une tension entre nous – et quand quelqu’un jette de l’huile sur le feu par faire une remarque raciste ou faire quelque chose de drastique, pouf ! – l’entière Malaisie s’emportera. C’était surtout évident pendant les conflits du 13 mai (veuillez voir au bas de cet article).
Et aujourd’hui alors ? La même chose arrive – sauf que maintenant, nous trouvons qu’il y a des politiciens qui sont responsables pour leurs commentaires racistes.
J’ai vécu et vu un mémorable exemple de racisme aujourd’hui. C’était à l’université, ce matin, bien avant les cours. J’étais là – mais comme élève, je n’ai rien pu faire.
Tout commençait quand les fonctionnaires de l’Association de Qualité de Malaisie (MQA, Malaysian Quality Association) sont venus pour voir comment les étudiants progressent, ainsi que la qualité des cours.. Au lieu de remarquer les progrès des cours, ils nous ont engueulé pour donner les cours en anglais. D’après eux, les cours doivent être en malais. Même une imbécile peut déjà savoir que nous suivons le système anglais pour le droit et les A-Levels, et qu’on doit utiliser l’anglais ! Mais ce qui était pire, c’est le fait qu’ils ont interrogé l’une des enseignantes, qui nous apprend l’histoire et le système légal de la Malaisie (au fait, il est obligatoire de l’apprendre). Et vous savez ce qu’ils lui ont dit ?
- Vous vous chargez de l’histoire et le système légal de la Malaisie ? C’est un malais qui doit faire ça !
Au fait, cette enseignante est chinoise par ethnie, mais enfin, elle est malaisienne, comme moi. Imaginez, je l’ai entendu avec mes propres oreilles. Quelle horreur ! Je n’ai pas voulu perdre contrôle de mes mots, alors je n’ai rien dit. Mais quand mon professeur de business nous a raconté cette mauvaise histoire, là, je me suis vraiment énervée. Peut-être je devais perdre mon contrôle et crier devant ces fonctionnaires de la MQA, oh, ça serait mieux…… bon, je ne sais plus.
C’est inimaginable, mais c’est vrai – si des fonctionnaires de la MQA peuvent faire ces remarques, on peut conclure que les chaises de pouvoir – les chaises au Parlement, et peut-être aussi dans le gouvernement – sont remplies par des hommes racistes aussi. Après avoir lu cette expérience que j’ai vécue, qu’est-ce que vous ferez ? Réfléchir ? Faire quelque chose à nous unir et arrêter cette farce ? Ou ne rien faire ?
Enfin, mon but, c’est de voir une patrie sans racistes. Dans troisnyx* officiel, et dans mon université au moins, il n’y aura pas de place pour les racistes, ou ceux qui laissent des commentaires injurieux. Qui me supporte ?
Pour finir, voici quelque chose que j’ai trouvé sur iciyatou.net – et cela m’a ému – j’espère qu’il va vous émouvoir aussi.
- Maman, c'est quoi l'amour?
- C'est les sentiments qu'il y a entre papa et moi.
- Maman, c'est quoi la vie?
- C'est le moment pendant lequel ton coeur bat.
- Maman, c'est quoi l'éternité?
- C'est quelque chose qui ne se fini jamais.
- Maman, tu m'aimeras pour l'éternité toi ?
- Mais oui, bien sur mon chéri.
- Tu crois que je peux vivre à côté de toi pour l'éternité ?
- Dans ton coeur tu le peux.
- Mais maman c'est quoi la mort ?
- C'est là où mamie dort.
- Et de là-bas elle nous aime encore ?
- Oui pour toujours.
- Maman, quand je serai mort je t'aimerais toujours. Toi aussi ?
- Mon chéri, tu a longtemps a vivre avant de mourir alors ne pense pas a ça.
- Mais tu m aimeras ?
- Oui, toujours…
- Maman c'est quand que tu vas mourir ?
- Dans pas longtemps.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'un vilain monsieur, il m'a fait quelque chose de pas bien…
- Qu'est ce qu'il t'a fait ?
- Il m'a blessé avec un couteau.
- Pourquoi il a fait ça ?
- Parce qu'on n'est pas comme lui.
- C'est quoi la différence maman ?
- La couleur de la peau.
- Mais maman, je ne comprends pas, la couleur de cheveux n'est pas la même non plus.
- Je sais.
- Et on a tous un cœur, nous sommes pareils puisqu'on a tous un cœur...
- Je sais.
- Et c'est a cause de lui que tu es allongée ici ?
- Oui mon ange.
- Mais c'est où ici ?
- C'est l'hôpital.
- Maman j'ai peur...
- Non, il ne faut pas avoir peur.
- Mais maman je veux pas que tu parte...
- Un jour on se reverra.
- Dans longtemps ?
- Je l'espère.
- Pourquoi ?
- Car je veux que tu profites de la vie.
- Maman je t'aime...
- ...
- Maman ?
- ...
- Maman ?
- ...
- Maman.........
P.S. Demain, les résultats du AS (Advanced Subsidiary) – la première partie des A-Levels – sortiront. J’ai entendu parler qu’ils sortiront l’après-midi. Cette nuit est ma dernière chance pour faire une prière. J’ai fait de mon mieux ; oh bon Dieu, pourvu que j’aie bien réussi !
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