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La musique, ma drogue.

2009/01/29
Ces derniers jours j’ai été auprès du clavier (pas celui de l’ordinateur, mais celui en blanc et noir), en train d’enregistrer des chansons originales. Très récemment, j’ai conçu quelque chose… un brouillon, si on veut – né de ma perception du monde (et comme ce qu’Axelle Red a senti quand elle chantait « Ma Prière », je suis plutôt désenchantée par ce qui arrive autour de moi).

Si je ne travaille pas mes brouillons, j’ouvre WavePad et j’essaie de renverser n’importe quelle chanson que je trouve dans le disque dur – pour avoir des nouvelles idées. Chaque chanson, quand elle est renversée, donne une nouvelle séquence d’accords, une nouvelle mélodie, un nouveau style. Mais je ne sauvegarde pas mes chansons en mode renversé – pas la peine de le faire.

Aujourd’hui, quelqu’un m’a critiqué. Vous savez, j’ai une tendance d’être excentrique. Je réagis facilement, je réjouis facilement, je suis facilement déçue, et on dirait que ce n’est pas vraiment un trait favorable. Cette personne qui m’a critiqué pour être excentrique, c’est mon professeur de français. Je n’avais pas pu dire ça à mon amie Jolynn quand je lui ai parlé après les cours de français. À ce moment-là, ma fierté s’est blessée. Moi, je me suis blessée.

Et pourquoi exactement trouve-t-on que je suis excentrique ? Simple. Presque tout le temps, il y a quelque chose qui brouille dans la tête – mes études, mes rythmes (je suis une passionnée de batterie), des idées pour des nouveaux textes, les idées de mes amies – je suis pleine d’idées. Certains ne l’aiment pas, je crois. Jolynn dit que ces gens-là sont jaloux. Mais le sont-ils vraiment ?

Bon, peut-être. J’ai presque voulu abandonner la musique – surtout ma passion pour la batterie – et parce que je n’ai pas voulu être seule, j’ai consulté Jolynn. Je me suis dite, j’abandonnerai. J’abandonnerai – à moins que quelqu’un est là pour me consoler.


Elle m’a consolé.

Une seule personne a réagi à mes pleurs. Combien d’autres vont me supporter ? Ma maman, qui était musicienne elle-même, elle m’a toujours donné du support. Maintenant, elle n’est plus là. Et mon papa alors ? Bof… la plupart de temps il reste silencieux, et je souffre en silence.

Personne ne comprendra l’âme, la tête d’un(e) artiste. C’est sacrément compliqué, et il n’y a strictement que des images, des couleurs et du son. Dieu seul le sait.

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