Désormais…… (une révision de 2008)

Je n’arrive pas à expliquer pourquoi je fais une révision de 2008 en février, quand j’ai dû peut-être le faire le mois dernier. Mais en écrivant cet article, tout ce que je veux faire, c’est révéler les challenges que j’ai affrontés à ma première année à l’université.
Juste pour votre connaissance : nous avons le choix de passer le bac (ou les A-Levels) à l’école ou à l’université. À l’école, on utilise le système que le gouvernement a introduit, mais à l’université, on utilise le système de Cambridge. Personnellement, je préfère l’université – le système de Cambridge – parce qu’à l’examen, je peux appliquer ce que j’ai étudié. Pourtant, à l’école, tout ce qu’on fait, c’est rappeler les faits et les vomir à l’examen, et ça ne sert à rien !

Je ne sais pas si La Méthode Cauet est encore sur TF1… mais au début de l’année dernière, quand je l’ai regardé (c’était l’épisode avec Alizée), Cauet a introduit l’année en disant « la magie de 2008 ».

Mais honnêtement, 2008 n’était pas si magique.

J’ai entré à l’université en février dernier pour mes A-Levels, alors maintenant ça fait à peine une année. Je ne savais pas si je pouvais rencontrer des étudiants avec les mêmes intérêts que moi. Personne n’était comme moi. Au moins, cela s’appliquait aux étudiants qui ont entré en janvier. C’est à cause de ma personnalité exubérante, ma connaissance, mon intérêt pour les arts, que je commençais à être aimée… ou détestée. Bien sûr, il y avait des gens qui voulaient me connaître. Mais il y a aussi des gens qui voulaient me déranger pendant le cours – des gens qui voulaient me voir au bas de la classe.

Là, j’étais inquiète. J’étais inquiète parce que je venais de sortir du lycée. Et dans la classe, j’étais la plus jeune. Au moins, pour les cinq premiers mois, maman a été là pour me consoler et pour me donner son conseil.

En mars, j’ai rencontré quelques nouveaux amis, et on est devenu proches. Aujourd’hui nous sommes huit - Adoravelle, Joanne, Kimberly, Talitha, Nithya, Daween, Prabha et moi. Et si j’inclus les amis qui ne sont pas si proches, il y a des dizaines de gens qui veulent me supporter.

À la fin de mai, j’ai commencé à souffrir. Maman était hospitalisée, et exactement cent jours plus tard, sa vie s’achevait. J’ai passé presque tous mes jours à l’hôpital pour la voir, parce qu’elle avait l’impression d’aller mieux, et je réservais l’espoir qu’elle reviendrait. Même elle voulait revenir à la maison. Non. Elle ne revenait plus. Elle a passé en août, et je ne sais pas comment j’ai survécu ces jours ténébreux, cette occasion triste, les mois qui suivaient…… et quand j’ai enfin su que les parents de ma maman (je ne peux plus les appeler mes grands-parents) sont responsables pour sa mort, je les ai immédiatement coupés de mes contacts. Pas la peine de parler avec quelqu’un qui ne m’aime pas du tout !

Je pleurnichais. Je me souviens d’une promesse que j’ai fait à ma maman quelques jours avant sa mort – je dois bien faire l’examen – et bien faire, en notre contexte, ça veut dire tous A. Ah bah, ça peut être difficile, mais surtout pas impossible…

Septembre me passait. Octobre. Novembre. Le mois de l’examen. Je ne sais pas comment j’ai étudié pour l’examen, mais une chose, c’est sûr – j’essayais de me concentrer en classe. Avec tout ce que j’ai appris dans les notes, et dans les livres de texte, je me suis préparée – je me suis armée – pour l’examen. Bien après mon Advanced Subsidiary (la première partie de mes A-Levels) j’ai du passer un test de français. Le C1. Le niveau où la plupart de monde échoue.

Je ne sais pas comment je l’ai passé, avec toutes ces émotions mixtes. J’étais heureuse, parce que j’allais passer le C1 ; j’étais triste, à cause de la mort de ma maman ; j’étais vraiment très énervée par ce que mes « grands-parents » ont fait. Je ne comprends pas comment je l’ai réussi, ou comment je pouvais argumenter et expliquer avec enthousiasme. Peut-être, quelque chose me faisait souvenir que ma maman aurait voulu entendre parler de ma réussite.

2008 est derrière moi maintenant, et 2009 me posera des nouveaux challenges. Je veux bien faire mon A2 (l'autre partie de mes A-Levels). Et il y a d'autres souhaits...


J’espère de réussir ma vie…… même si d’autres l’ont meurtri.