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Ouah, ça fait un bail !

2009/02/05
Essayez d’avoir une bonne imagination, car je ne mettrai pas d’images ici. Pas la peine de les mettre quoi…

Cet après-midi, quelques heures après les cours de français, j’ai rentré dans ma chambre et j’ai fait quelque chose – la chose qui m’intéresse le plus.

J’avais une telle envie de battre en rythme. Ça fait longtemps que je n’ai pas joué des percussions. Évidemment, ça fait un bail – étant donné que j’avais des devoirs et j’ai dû les compléter, je n’avais pas de temps. Alors aujourd’hui, vu que j’ai fini la plupart de mon travail, j’ai décidé d’en jouer.


Je ne sais pas si je l’ai mentionné ici, mais je le mentionnerai quand même – j’ai été très passionnée par les percussions depuis ma petite enfance. Tout commençait à mon ancienne maison à Subang Jaya (quelque part au nord de Kuala Lumpur). J’aimais lire, et j’aimais la musique et les jouets. Je me souviens qu’à ce moment-là, j’avais un petit tambour. Là, j’essayais d’en jouer----- et ma mère venait. Je parie qu’elle était heureuse de voir un peu de progrès… je ne sais plus. Au fait, elle a pris le tambour (et les baguettes) de mes mains, et elle battait ses rythmes. Mon cœur battait très fort. J’étais très impressionnée !

Ce moment passé avec ma mère, cet instant – ça m’a dirigé à battre. Sur la table, sur mon oreiller préféré – peu importe où je battais, j’étais heureuse de découvrir que le rythme se trouve partout et nulle part.

Les années passaient. Ma passion grandissait. Mais tout le monde était contre ma passion pour la batterie. Même mes parents. À mes quinze ans, j’ai essayé – et j’ai enfin réussi – de les convaincre. Je pleurais, bien sûr, je pleurais…

À mes seize ans, j’ai touché aux baguettes de tambour pour la première fois, et j’ai tenté à jouer de la batterie, témoignée par mes meilleurs amis – j’ai enfin fait une preuve de ma passion. Après mon SPM* j’ai continué à en jouer et j’ai partagé mes rythmes avec ma mère… jusqu’à son hospitalisation et sa mort.


Le rythme, c’est plus qu’une sensation forte – chaque battement est un mot du cœur. Personne ne me comprendra (sauf le Seigneur) – et personne n’est obligé de me comprendre.

Après le déjeuner, j’ai repris mes baguettes de tambour – celles qu’un ami m’a donné au réveillon de la Saint-Valentin l’année dernière – j’ai épousseté les peaux et les cymbales et j’ai joué avec tout mon cœur.


Boum.

Avec la pulsation, avec la passion et l’émotion que j’ai montré, je ne voulais dire qu’une chose : mon rythme est capable d’émouvoir les gens ; mais pour ceux qui ne veulent surtout pas être émus, ils n’écouteront pas le battement du tambour. Autrement dit, acceptez-moi pour ce que je suis et pour ce que j’aime, ou laissez-moi tranquille – le choix est simple.

Je ne sais pas si elle m’écoute de là-haut.

* SPM ≈ examen de classe première.

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