C’est le jour avant le dimanche des Rameaux. Bon, il est presque terminé…
À 17h j’y suis allée avec mon père (et je dois dire qu’il faisait beau) ; à 18h30 la messe a commencé… et une demi-heure après, il plut. Il tomba des hallebardes ! Personne n’apporta de parapluie et alors, on devint tous inquiets – comment est-ce qu’on reviendrait à la maison ?
Pour dix minutes on n’entendit que des grondements de tonnerre. Et tout d’un coup, BOUM.
Les lumières s’éteignirent.
On essaya d’allumer à nouveau les lumières, mais dix ou vingt secondes après, BOUM – les lumières s’éteignirent encore. Une troisième fois. Une quatrième fois. Et alors que je sortis avec mon père pour recevoir la communion, BOUM – les lumières s’éteignirent, et cette fois, on ne put plus les allumer.
M’enfin, l’église fut littéralement plongée dans les Ténèbres.
Lorsque je me suis assise, je contemplai la scène. Il fut tout obscur. La seule lumière, elle vint d’une chandelle près de l’autel. Même avec les vents puissants, la pluie et le roulement de tonnerre, elle ne s’éteignit jamais.
Là, je commençai à comprendre que même dans le plus profond des Ténèbres, il y a un peu de lumière – la vraie lumière qui rayonne pour nous guider. Même si nous semblons être au bout de nos rouleaux avec tous ces problèmes, tous ces challenges – il y a toujours une lumière – le Christ – pour nous guider. On ne va pas perdre. On ne « s’éteint » jamais. Surtout pas maintenant.
(Vers la fin de la messe, on réussit d’allumer la lumière.)
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