Quand je me suis sentie nulle...

SHIRLEY : Pourquoi as-tu ce regard ? Qu’est-ce qui ――——
TROISNYX* : Dis-moi… disons que tu as une chance de travailler avec n’importe qui. Qui choisirais-tu ?
SHIRLEY : Toi, bah.
TROISNYX* : Moi ? Pourquoi ?
SHIRLEY : Toi, tu viens de KL. Moi, je suis de Miri. Et tant que tu étais à la tête des apprentis, j’aimais vraiment travailler avec toi.
TROISNYX* : Les autres qui prennent ma place viennent aussi de KL, n’est-ce pas ?
SHIRLEY : Avec elles, c’est… différent. Toi, tu as de la discipline. C’est très évident. Et un esprit et un cœur forts. Je le ressens. Pourtant, avec elles, je ne sais pas…
TROISNYX* : Pour l’instant je ne peux rien faire. Peut-être se charger des apprentis me stresse, mais c’est une responsabilité. Et c’est tout ce qui compte. Je suis triste, sans doute, mais je ne veux pas pleurer devant les autres. C’est un vrai embarras, un signe que je ne suis pas forte. Non. C’est difficile de rester composée et calme, après tout ce que j’ai fait et tout ce que j’ai éprouvé, voilà…
SHIRLEY : Mon respect à toi, Lolita ! Je n’ai qu’un seul conseil pour toi : reste forte, et reste comme tu es. C’est difficile de trouver quelqu’un comme toi en Malaisie, encore moins dans cette petite ville.
TROISNYX* : Shirley, merci.
SHIRLEY : Il n’y a pas de quoi.