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La confession d’une batteuse

2010/02/09
Asseyons-nous autour du feu (imaginaire), parce que ce sera une nuit de confessions de ma part.

Je me souviens de mes cours il y a trois ans, quand j’étais en première et je me préparais pour mon examen mi-terme. J’étais avec mon prof et on a du réviser quelques chapitres pour le test de physique. J’ai pu répondre à la plupart de questions, et j’étais intéressée par ses explications, mais mon cœur n’était pas là dans la classe. Lorsque j’étais en train d’écrire une réponse, je fermais mes yeux et je souriais d’une façon passionnée.

Le prof, qui est lui-même musicien, me regardait et me disait, – Tu t’imagines au tambour, c’est ça ?
J’ouvrais mes yeux tout soudainement et je disais, – Euh, oui.

Je n’arrivais pas à comprendre comment il a pu lire mon cœur. J’avais 16 ans, j’étais tellement fatiguée par la vie scolaire, et il a pu remarquer que j’avais cette passion pour le rythme.

Aujourd’hui, cette passion me revient. Ça fait quelque temps que je n’aie pas joué de la batterie. À cause de ma formation en droit, j’ai trop peu de temps pour m’entraîner. Toutefois, tant que je m’entraîne, je suis heureuse. Tout ce qu’il me manque, c’est quelqu’un qui veut m’écouter – je joue toute seule, je m’entraîne toute seule ; personne ne me guide, et je ne sais pas si j’utilise la bonne technique. Mais le plus important, c’est que j’en suis passionnée. Maintenant, tant que je tape ces mots sur le clavier, le son du tambour m’attire.

*troisnyx ferme les yeux*

J’aurai une semaine de vacances à partir de jeudi. Il faut que je m’entraîne… et il faut que je n’aie pas peur.

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