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Un jour...

2011/01/07
Et voilà un autre mur de texte, où je parle de ma passion…

J’ai eu envie de battre du tambour ces derniers jours. (Encore.)

Ce n’est pas une question de jalousie – il y a forcément une population de batteurs. La plupart de mes amis batteurs ont commencé pendant leur petite enfance. Moi, je fais partie de cette population de batteurs depuis juin 2007. Tout commençait quand, une semaine avant ma Confirmation, j’ai tenté de jouer de la batterie sans être remarquée par mes amis. Bon ben, c’était un échec : plusieurs amis ont remarqué, et bientôt, l’entière communauté d’étudiants et catéchistes a remarqué ! Je ne peux pas être jalouse envers mes amis batteurs, même s’ils sont meilleurs que moi, parce que je sais que je viens de commencer, et je n’ai pas toujours eu l’opportunité de m’entraîner et de me corriger. Il faut du temps pour maîtriser un instrument. Du temps et de la patience…

Aaaah, oui, c’est une question de patience. Le Seigneur met ma patience à l’épreuve depuis le début. J’ai eu cette passion pour le rythme depuis mes trois ans, mais je l’ai enfin mentionné à ma mère à mes 15 ans – parce que j’avais peur. Après ma Confirmation, je n’ai pas touché aux baguettes pendant six mois. Début 2008, je me suis faite des nouveaux amis. Certains entre nous étaient des musiciens. Parmi eux, il y avait trois batteurs. Je me suis dite donc que j’apprendrais, tant que j’y étais. Je battais le rythme, tant que j’avais l’opportunité. En avril, pour mon 17e anniversaire, j’ai reçu un cadeau que je voulais toujours, parce que c’est ma mère qui l’a voulu : ma première batterie. J’ai joué pour ma mère, qui m’a corrigé tant qu’elle était là. Puis fin mai, elle était hospitalisée ; fin août, sa vie s’achevait… Et depuis sa mort, j’ai bien voulu ravir ma mère, garder mes souvenirs d’elle, et j’ai essayé de jouer. Pourtant, je ne jouais même pas quand mon père était là, parce que j’avais peur de lui… et ses commentaires. Quand tout le monde était parti de la maison, j’allais à ma chambre et je montrerais à mon audience (céleste) la batteuse cachée derrière mes cheveux longs, mes yeux bruns et mon intelligence. En septembre 2010, je suis partie en Angleterre pour continuer mes études. Je vis à la fac maintenant, et depuis septembre 2010, j’ai essayé de trouver une batterie pour que je puisse m’entraîner, pour que quelqu’un puisse me corriger. Mais comme toujours, la malchance : je n’ai pas pu en trouver une, et j’ai abandonné.

Je ne peux pas dire que les autres batteurs m’inspirent de jouer, parce que la plupart de temps ils sont là pour montrer ce qu’ils ont maîtrisé. Ils font du beau travail, sans doute, mais ils ne m’inspirent pas… ils me rendent triste. Triste parce que je n’arrive pas à m’améliorer, et parce que je n’ai aucun moyen pour m’entraîner. Mais je regarde quand même, parce que je m’imagine à la place du batteur. Avec le peu que je comprends, j’essaie de copier ce qu’il vient de faire… et j’échoue toujours. Et je m’éclate en sanglots……

Mais que dois-je faire quand le rythme résonne dans mon cœur ? Ce n’est pas simplement quelque chose que j’aime. J’aime tellement de choses. Je suis passionnée par tellement de choses. Mais là…

Ça fait maintenant quatre mois à peine depuis mon dernier rythme. Au fond du cœur, je garde l’espoir de reprendre la batterie, de la maîtriser cette fois, et de récupérer la confiance de continuer la vie. Tous les évènements que j’ai mentionnés sont liés. Je désire ravir ma mère et mettre fin à cet épisode.

Mais quand arrivera-t-elle, la fin ?

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